Pourquoi est-ce que je ressemble à mon personnage ?

Je ressemble à Deirdre parce que j'ai énormément changé. La venue puis le départ d'un certain ange m'a fait énormément murir et changer, m'a complètement métamorphosé même. Avant, j'étais hautaine, superficielle, provocante, irréfléchie, cassante, blessante, vexante, et horriblement lunatique. Maintenant je suis plus posée, plus calme, plus tempérée (sauf quand j'ai un ras le bol, comme les nouveaux membres lourds à une époque xD). Je ne montre pas ma douleur, et elle ne se lit que rarement sur mes traits, mais énormément dans le regard, tout comme Deirdre qui n'avouera pas que son mari lui manque, mais le regard qui se perd dans le vide à l'évocation de son souvenir. C'est mon regard qui parle pour moi. Tout comme elle, je ne sais pas exprimer ma souffrance, et je pourrais parler pendant des heures de ce que je ressens avec quelqu'un, je ne saurais jamais en donner une véritable idée car moi-même je ne sais pas ce dont j'ai peur ou ce qui me fait mal exactement. Je suis tout aussi nostalgique qu'elle et la musique est pour moi une seconde vie : je ne saurais pas m'en passer, tout comme Deirdre qui ne saurait pas arrêter d'en écouter. Je suis également fana dingue des enfants et je les trouve trop mignons (quand ils nous embêtent pas, bien sur) ! J'adorerais m'occuper d'enfants comme elle, mais je n'en ai pas l'occasion là où j'habite. "Lire la détend, la tisane l'aide à dormir, la télé l'énerve la plupart du temps, et elle apprécie cuisiner, même si ce n'est pas son passe-temps favori." Idem. Et mon côté très tête en l'air, tête de linotte et maladroite, il parait que cela me donne un côté horriblement attachant et mignon. Oh, et comme elle, j'ai un piètre regard sur moi-même.


Pour Kaleb, que je n'ai pas encore fini, il a hérité de mon côté hyper-fier, jamais on ne montrera de faiblesse, ou de peine si on est pas en confiance absolue avec la personne présente. Tout comme lui j'ai souffert de l'absence d'un père aimant, même si ce n'est pas exactement de la même façon. Je passe également de délicatesse à brutalité, de force à douceur, de tendresse à dureté sans que les gens ne comprennent pourquoi : tout comme lui, j'ai donc deux faciès. J'en suis tellement lunatique que j'en deviens parfois instable, passant des rires aux larmes en un temps record pour des bêtises. Moi aussi j'admire secrètement une femme, bien que je ne lui ai jamais réellement dit. Je ne me débrouille pas trop mal au lycée non plus, mais contrairement à lui, je ne me bats que très très rarement, mais on possède la même répartie ironique. Et tout comme lui, si la tête de quelqu'un ne me revient pas, il le saura instantanément.

Tout comme les deux, je suis affreusement et horriblement têtue, provoquant souvent des disputes avec les personnes qui le sont tout autant.