Parce que meme si ca sert a rien ...

Lettre a un meurtrier

Toi qui a brisé ma vie et éliminé mes espoirs, toi dont la conscience n'a jamais fait naître l'ombre du regret en ton âme, je te jette ces mots comme je cracherais au visage d'un traître.
Toi qui ne mériteras jamais la compassion des repentants, mais simplement la compréhension la plus infime, la plus médiocre que mes sentiments humains puissent t'offrir.
Regarde ce que tu es devenu. Regarde l'ombre face au miroir de ton être. C'est ta personne. Tes traits anguleux sont aussi minces que tes remords, ton corps aussi fin et racé que ta cruauté.
Tu ne m'as offert qu'un an de haine et de terreur, un an de souvenirs, qui tels une tumeur, ont vu leur force s'accroître dans mon coeur et empoisonner mes actes.

Tu nous as détruit. Nous a ébloui par ta remarquable aptitude à nous mépriser, nous tromper et nous décimer. Tu as ciblé nos faiblesses pour frapper fort, nous jetant à terre, nous et notre fierté.

A mon guide, qui vit ses certitudes s'effondrer.
A ma soeur, que tu as torturé sans plus de pitié.
A mes frères, qui craignirent ta violence refoulée.

Je te maudis comme je n'ai jamais maudit aucun être humain avant toi. Ton âme est mauvaise, tu es menteur et sournois. Le moindre de tes mots, le plus discret de tes soupirs ne resultent que d'une étude abominablement soignée, provenant de ton caractère froid et calculateur, egoïste et infernal.
Je souhaite que ta mort surgisse de ta peine, celle que tu as souhaité nous faire porter, celle que tu voulus nous faire assumer au lieu d'en respecter le poids.

Vis, pour souffrir.
Meurs, pour soulager.

Fuis, pars, efface-toi de nos vies et emporte avec toi les cris, les larmes et la folie. La discorde fut ta plus grande maîtresse. Tes sentiments, tes plus grandes peurs.

Tu n'es pas un homme.
Tu es le plus infâme des monstres.
Tu n'es plus un homme.
Tu es le plus deshonorant des fils.
Tu ne sera jamais un homme.
Tu es le plus dégradant des amants.

Maudis fut le jour où le ciel fut témoin de ta naissance. Abandonne ce territoire et ne reviens jamais. Il ne pourra y avoir de pardon.

Ta perte ou la nôtre.
Néant ou Eternité.

...VENISE...

Appeler sa femme sur un ponton devant un coucher de soleil
Bailler 30 fois par jour après avoir passé une nuit trop courte
Chanter des chansons paillardes dans le bus à l’aller, assis sur les genoux de ses potes
Douiller et acheter en craquant devant les centaines de boutique à disposition
Essayer masques, capes et accessoires à la Ca’Del Sol
Fatiguer ses profs en les faisant courir partout à notre recherché en cas de retard x)
Glander le soir sur la plage avec des amis, de la musique et de l’alcool
Heurter des inconnus de tous les pays dans les rues sinueuses avec le sourire
Imaginer vivre à cet endroit avec toutes ses beautés et ses plaisirs
Jouer avec les pigeons en tentant d’esquiver les coups d’aile au-dessus de sa tête
Kidnapper un poisson rouge dans l’aquarium de l’hôtel
Lambiner sur la jetée à observer les gondoles passer
Magouiller en marchandant des affaires de contrefaçon
Nager dans l’Adriatique, gelé, mais heureux
Observer la couleur émeraude de l’eau …
Prendre le Vaporetto pour atteindre Venise, plutôt que le métro
Quitter à regret des îles de rêve
Rayonner en veste de cuir, lunettes de soleil et jolies filles près de nous sur la place St Marc
Savourer une vraie glace italienne, les pieds dans le vide, assis en plein milieu du port
Transformer le couloir du deuxième étage de l’hôtel en mini terrain de golf
Unir soleil, vacances, amis et délires
Voyager dans un inconnu devenu familier en un rien de temps
W… ( une idée ? xD )
Xylophoner sur les bouteilles de vodka vides … ?
Y… ( une idée ? ( bis ) )
Zapper le bac qui approche, les emmerds qui attendent à la maison et le reste

On the Nature of Daylight

Une grande fatigue... une lassitude qui m'envahit. Mon âme en est remplie, de ce doux appel à un abandon de plus en plus certain. Mes membres se font lourds et le moindre geste m'oblige à puiser dans mes forces. Je ne m'en inquiète pas plus que cela, tandis que mon coeur cogne douloureusement dans ma poitrine. Je perds pied et chancèle. Où sont mes repères ? A quoi puis-je me raccrocher ? Ah oui ... Elle est toujours là. C'est même grâce à elle que je respire encore. C'est grâce à elle que je n'ai jamais perdu totalement espoir. Mais le temps nous rattrape toujours. Le temps finit toujours par nous vaincre. Et je m'en veux de composer ces lignes, mais mes doigts courent, courent loin, aussi loin que je désirerais le faire. Ah, me perdre dans ma campagne, belle et sauvage, inspirer son air si pur et offrir mon inspiration et ma joie sereine à ses bienfaits. M'exposer à son soleil, m'imprégner de son odeur, comme l'on s'imprégne de l'odeur d'une femme.

Et en attendant, ce ne sont ques mes pensées qui fuient loin. Mes yeux s'embuent, et je comprends pourquoi ma vision n'est plus aussi claire qu'auparavant. Mon torse ne se soulève plus que difficilement, et chacun de mes muscles me brûle. Oh, quelle tristesse de voir son corps nous trahir par sa faiblesse et son impuissance. Les blessures qui en ressortent sont aussi celles de notre essence, et je ne puis que l'apparenter à un poison destructeur. Il est lent, horriblement lent. Sinueux et invincible, je ne peux que me plier à sa volonté de me faire lâcher prise. Mais je ne voulais pas... je voulais rester près d'elle. Je voulais continuer à la chérir et à la protéger, la défendre et l'aimer de tout mon être.

Curieux, je baisse mon visage vers mes mains, intrigué de sentir de l'eau sous mes doigts. Ce ne sont que mes larmes qui coulent en silence. Aucun sanglot ne me secoue, à l'image de ma souffrance. Un adage qu'Elle m'a récité un jour me revient alors : " Les grandes douleurs restent muettes, seules les plus légères s'expriment. " Je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'attende au tournant. Mais un éclair de lucidite traverse mon état engourdi, comme détaché de tout. Je me sens flotter, presque partir... sensation étrange. Quel avant-goût funeste... quel retour fulgurant. Serait-ce un rappel de l'humilité ? Devrais-je me souvenir de ma condition ?

Tout s'embrouille, mes mots n'ont plus de sens, et je serre les dents. Des images s'avancent devant mes yeux. Je vois des sourires, et des yeux bleus, gris, brun ou verts. Je vois une longue chevelure noire ou un sourire éclatant. J'entends le rire doux de ma soeur et je me rappelle des brèves caresses de ma mère. Si loin ... je suis seul, plus seul que l'enfant qu'on abandonna une venteuse journée d'automne. Si proches et si lointaines... Pardonne-moi Marianne de provoquer tes propres pleurs... excuse-moi de ne pas être à la hauteur. Ma chérie, mon bel amour, n'oublie pas que j'aurais désiré lutter jusqu'au bout. Mais je ne suis qu'un gosse en mal d'amour, un gosse sans tendresse maternelle ni moyen de sursis.

Un gosse fatigué... Un gosse qui a cru un jour pouvoir devenir un homme.
Un gosse qui s'est peut-être pris pour ce qu'il n'était pas.
Un gosse que la vie a rapidement su remettre à sa place.

Mes sentiments se gorgent d'une peine inconsolable, semble-t-il. Le froid court le long de ma peau sans que je ne puisse rien y faire.

Abandon.
Abandon.
Abandon.

Ce mot qui tourne encore et encore... n'étais-je donc pas destiné à vivre ?
Maman, étais-tu sincère en confessant que tu aurais préféré la mort plutôt que de vivre ce que nous vivons aujourd'hui ?
Papa, m'aimes-tu comme tu m'as toujours aimé ? Me pardonnes-tu mes bêtises d'enfant craintif dans ton ombre ?

Le poids de la tristesse... le poids d'un fardeau. Et tous les pardons n'y changeront rien.
Spleen et ode au remords...

E.

Partir en vacances une semaine en montagne entre potes dans son endroit favori c'est quoi ? Ca donne ça =>

Apprécier le fait d'être éloigné de toute technologie ... et des gens.
Batailler pour se faire une place au milieu des mouches.
Chanter des conneries à l'aller dans la voiture.
Donner à bouffer aux canards comme des gosses.
Escalader des pans rocheux dès l'aube.
Fuir la vie réelle en s'abandonnant au rêve dès que l'envie nous en prend.
Grimper toujours plus haut...
Hurler le nom de la personne que l'on aime pour l'entendre résonner en écho.
Invoquer tous les Dieux connus ou pas connus pour voir revenir le beau temps.
Jouer à se balancer de l'eau gelée dessus, à moitié à poil dans des rivières glacées.
Kilométrer à mort en se refaisant deux pleins d'essence ... fait mal ... x)
Lire d'anciennes conversations pour se réchauffer le coeur le soir alors que tout s'assombrit.
Manger à volonté n'importe quoi, n'importe quand.
Nager à contre-courant dans les torrents en mettant ses muscles à l'épreuve.
Oublier la peine, le ressentiment et la douleur.
Percevoir le bruit de l'eau qui coule au moment de fermer les yeux et de s'endormir dans un écrin de rêve.
Quitter à regrets ces terres paradisiaques.
Rire jusqu'à l'épuisement.
Saluer la ville de Pau, magnifique.
Trouver une place à l'ombre au bord de la route du Tour de France et ramasser un pactole impressionnant de la part de la caravane.
Unir son propre corps à cette nature intouchable.
Voler au-dessus du lac...
W... désolé toujours le même problème avec cette lettre xD
X... idem.
Y... idem.
Zapper tout ce qui ne ressemble pas de près ou de loin à des vacances ;)