[SPEED-EVENT] La grande loterie !

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Le néko rose bonbon était plutôt rapide, mais Madoka arrivait à le rattraper. Son corps, malgré le fait qu'au départ elle était plus une néko faite pour la beauté plutôt que pour l'agilité, arrivait néanmoins à suivre le rythme. Et puis, elle avait toujours été considérée comme une néko qui avait été ratée à la fabrication, ce qui devait supposer qu'elle était peut-être plus féline que ceux de sa série. Elle garda cependant une certaine distance, jouant sur la discrétion plutôt que sur la force : elle était petite et maigre, ça serait trop dur de venir à bout du chamallo en combat face à face.

Elle l'aperçut qui s'arrêter au toit d'un immeuble, cherchant l'autre chatte. Elle s'arrêta au balcon le plus haut, attendant qu'il se déplace. Elle le suivit lorsqu'il se déplaça vers le panneau publicitaire. Il avait l'air plus dissipé qu'elle ne l'avait pensé à l'hôtel, puisqu'il ne surveillait pas tant que ça ses arrières et poursuivait la néko comme un enfant. Madoka se contenta d'avancer à pas feutrés, la queue placée en équilibre, guettant le moindre signe qui montrerait que le chat gélatineux l'avait senti.

Si c'était les bruits des humains paniqués émanant de l'hôtel, les odeurs des rues ou tout simplement son jeux improvisé qui l'avait accaparé, Madoka s'en fichait, puisqu'il ne l'avait toujours pas repéré. Lorsqu'elle se trouva derrière lui, il bondissait bêtement derrière le panneau publicitaire. Elle perçu comme un mouvement, certainement la chatte prise la main dans le sac. Elle choisit ce moment pour intervenir.

Sans crier gare, elle s'empara aussitôt de l'écharpe fuchsia du chat, fit une boucle autour de son cou et commença à serrer. Ca n'allait pas être aussi facile qu'elle ne le pensait, il se débattait le bonbon vivant !

-Respire tant que tu le peux encore ! Tu vas me le payer pour ce que tu as fait !

La sauvageonne sursauta quand le neko, l'appela... Elle ignorait que celui ci jouait, elle allait fuir pour qu'il ne puisse lui donner la bombe quand elle entrevit l'autre neko quand elle commença a l'étrangler. Précautionneusement elle se laissa glisser sans le moindre bruit. Elle avait la force l'agilité et ses griffes, mais elle craignait de ne pas faire le poids face a quelqu'un d'entrainé.
Ca et le fait qu'elle avait toujours ce réflexe de ralentir ses pattes face a un être vivant... A part les skwiis... Parce que eux, c'était de la nourriture. Ses pattes touchèrent le sol et se replièrent. Ses griffes sortirent, les articulation de ses doigts se verrouillèrent et elle bondit en avant en feulant. D'un coup de griffe, elle trancha net l'écharpe, avant de les percuter tout les deux, les séparant par la même occasion. Heureusement que la sauvageonne ignorait naïvement combien elle aurait put faire mal a la terroriste car elle avait une vue claire sur la gorge de celle ci... Elle ne s'attarda pas pour autant et bondit par dessus le bord, c'était bien assez de donner une chance au bonbon.
Suicidaire? Non, car un choc sourd suivit d'un miaulement trop aigu pour l'oreille humaine retentit. Elle avait atterri sur un balcon. Elle entrepris de dégringoler jusqu'au sol se servant de l'arbre des que possible... Ses nouveaux vêtements avaient quelques accroc, mais il n'y avait que missy dans sa tête, elle saurait...

Elle bondit dans la salle par la fenêtre... puisque la porte n'était pas praticable... Ses griffes rentrèrent dans leur fourreau de chair et ses articulations émirent un claquement sec alors qu'elles étaient libérées

Missy, Danger part maintenant... vite... Neko attaque!

Elle montra le haut. Mais Missy ne bougerait pas, elle était dans une phase tétue... C'était le sentiment, mais elle n'avait pas les mots. Alors elle attrapa l'autre bras et tira dessus sans ménagement. Bousculant la bombe qui glissa vers l'une des portes. Elle marmonna entre ses crocs

Toi bouge! ici danger, Missy danger!

Lentement, trop lentement, le gros commença a glisser sur le carrelage, millimètres par millimètres.
La neko émit un miaulement de frustration couvrant même un instant la voix aigue du type...

Y U DOS DIS ?

WOW MUCH SCARES SO SPOOKY

« Comme un constipé depuis plus d'un mois, il nous faut évacuer ! »

« Je... Je m'occupe de ça... ! Je vais la mettre plus loin pour v-v... vous protéger ! Vous avez essayé de m'aider et je vous en suis tellement reconnaissant, mais... On sait tous comment je vais finir, alors que vous... Vous avez une vie à mener... Vous êtes trop jeunes pour décéder de cette façon ! J'ai... Je n'ai jamais rien fais pour personne... Je n'ai jamais eu l'occasion de le faire tant je suis plus bas que terre... Honnêtement... J'ai peur... Mais peut-être qu'avec mes couches de graisse je pourrais réduire l'explosion... ? Aujourd'hui je peux faire quelque chose pour vous... Peut-être qu'enfin mes parents pourront être fiers de moi...

Je reniflais bruyamment avant de reprendre encore plus fort.

FUYEZ ! PAUVRES FOUS ! »

Mon écharpe sembla prendre vie et s'enroula tel un serpent autour de mon cou. Non, évidemment j'étais loin d'être idiot et j'avais immédiatement compris que l'on m'attaquait. Le jeu était terminé. Heureusement pour moi, et malheureusement pour mon agresseur, la particularité de mon écharpe qui faisait que je l'aimais tant était qu'elle était douce et douillette... ah et surtout principalement constitué de poils, qui s'écrasait sur eux-même : m'étrangler avec était donc relativement ardu.
Ma queue se gonfla pour tenter, en vain, de ressembler au boa de même couleur, mes oreilles se rabattirent sur mon crâne et mes griffes sortirent comme par réflexe tandis que je me retournais et crachait vers l'hostile personne qui s'en prenait à moi, plantant mon regard froid dans le sien. C'était une neko, mais cela aurait pu être un petit homme vert que cela n'aurait rien changé.

- Si jamais tu l'ab...

Non... NON ! Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase que l'autre bestiole avec laquelle je jouais nous heurtais et nous avait séparé en sectionnant habilement mon précieux boa. Mon boa ! Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris à celle là !? J''lui avais rien demandé ! Heureusement pour elle, elle avait disparu bien avant que je ne me redresse. Je ne pris qu'un bref instant regarder mon boa décédé et mon sang ne fit un tour : en crachant comme le chat en colère que j'étais, je bondissais agilement sur ma semblable qui m'avait pourtant attaqué sans aucune raison.
Je la plaquais au sol, l'immobilisant de mon poids, mes griffes menaçant la peau de ses poignets. Le regard mauvais, mon visage proche du sien, je feulais avant de parler d'une voix menaçante :

- Alors comme ça t'as envie de te battre petite chatte de salon ? Si tu ne t'es fié qu'à mes couleurs, tu n'es pas bien maligne... J'ai rencontré des matous bien plus dangereux que toi !

Ma queue fouettait colériquement l'air derrière moi.

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Ah, les japonais... peuple inimitable s'il en est et parangon d'excentricité !

Un instant plus tôt, Emmett s'ennuyait mollement lors d'une réception chic (quoique bourrée de sales nekos même pas tenus en laisse...), et tentait de passer le temps en critiquant mentalement chacun des convives, un petit four à la main. Puis, saisi d'un besoin vital pressant, il s'était éclipsé aux toilettes pour messieurs.

Les toilettes japonaises... quel luxe ! Ambiance confinée, petite musique douce, petit jet d'eau à température réglable suivi d'un séchage automatique (c'est quand bien mieux qu'u vulgaire morceau de coton rose comme en Europe !) et et et... analyse immédiate des urines !

"Vous êtes en bonne santé mais vous devriez boire moins d'alcool ! " avait affiché le fabuleux petit bidule.

Sur cette bonne nouvelle, le jeune anglais avait ricané avant de quitter ce bijou de technologie pour regagner la "fête". Et là, le drame. La moitié de ces tarés de bridés s'étaient enfuis, et ceux qui restaient étaient soit cachés sous les tables, soit hystériques à courir partout. Mais le pire, ça devait être le gros qui hurlait d'une voix de castra malgré la belle blonde qui tentait péniblement de l'aider à se relever.

Se désintéressant de toutes ces turpitudes, Emmett se saisit d'une flûte de champagne avant de se diriger droit vers ce qu'il restait de l'estrade principale. Les hôtesses ayant disparu, il lui serait facile de s'emparer discrètement de quelques billets de loterie... Avec le chaos ambiant, personne ne ferait attention à lui...

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La sale petite néko, celle la aussi voulait son compte ? Elle venait de couper l'écharpe qui lui servait d'arme, et l'avait bousculée. La rage de Madoka ne fit qu'accroître, mais la petite néko venait de filer ailleurs. Pas grave. Elle ira pas loin, elle s'occupera d'elle après...

En attendant, elle devait plutôt se préoccuper de son second adversaire, qui durant quelques seconde fixa son écharpe comme si un membre de sa famille venait de mourir. Il ne devait pas connaître la mort aussi bien que Madoka. Il bondit ensuite soudainement sur elle, et la plaqua au sol. Sa tête cogna au sol, et une petite douleur résonna. Il maintint ses poignets sous ses griffes, puis feula avant de lui proférer des menaces.

Elle ne put s'empêcher de rire. Un rire plein de colère, un peu hystérique. Ensuite, elle le fixa en souriant.

-Des chats comme toi, j'en bouffe tous les matins ! Lâcha-t-elle d'une voix chantante.Tu n'aurais pas du me déranger. Je déteste quand on me dérange.

Sur ces notes chantantes, elle lui cracha à la figure. Elle profita de ce moment pour libérer l'une de ses jambes, de canaliser sa force dessus et de la lever à toute vitesse en direction de sa queue. Pas la queue qui remuait furieusement à l'air.
Humain ou Chat, le vrai point faible du mâle était toujours le même...

Sans compter le cri perçant de l'Américain - qui m'explosa les tympans, à me demander comment mes oreilles ne se sont pas mises à saigner ! - que je tenais à bout de bras, ce n'est que lorsque Fumei revint de nul part que je sortis réellement de ma torpeur ; presque surprise de ne pas l'avoir vu s'extirper de dessous la masse de l'homme que je tenais de plus en plus fébrile. Mon étreinte se fit plus vive alors que mon regard brillant, non pas de larmes mais d'une joie non dissimulée, fixait le vif retour de la Neko. A son approche, lorsqu'elle fut à porter de ma voix, j'étais sur le point de lui hurler ma liesse lorsqu'elle me coupa la parole.

Missy, Danger part maintenant... vite... Neko attaque!

Par réflexe, mes yeux se levèrent et commencèrent à fixer le plafond que la féline s'empressait de me montrer d'une griffe. Et y vit !... Un lustre imitation cristal... Un peu trop kitsch à mon goût mais pas plus horrible que les vocalises de la diva cachée sous la table.

Sans plus chercher à comprendre, et me rappelant la divine compagnie de la bombe à nos côtés, j'imitai la hâte de Fumei - me disant que j'aurais tout le temps de la questionner une fois sortie... Elle comme le grand blond !

Nous nous empressions donc de tenter de relever l'individu que je tenais toujours. Inconnu qui finit par tourner de l’œil.

Sur le point d'exploser, je m'empressai de me redresser, le sang bouillant jusqu'à ce que je le vois ramper - un peu façon mémé avec un petit côté... "larversque" - se tortiller puis enfin, se remettre sur pieds.

Et c'est tantôt contemplative, tantôt choquée que je le considérai dans toute ... Sa stature alors que le couard finit par se démarquer d'un courage sans pareil !... Ou d'une connerie inouïe, à vous de voir ! Mais pour le coup, j'en restai pas moins admirative. Jusqu'à ce que je me dise qu'on avait pas perdu un temps précieux pour des cacahuètes.

A mon tour, je me mis à hurler une série d'insulte en anglais, sans queue ni tête, suivant le schéma de ma pensée avant de m'élancer vers celui qui avait reculé de plusieurs pas, bombe en main. Sans trop savoir comment, ma main finit par atterrir sur son visage, déformant ses traits de manière quelque peu ignoble en gonflant sa joue dans une marque rouge carmine.

- Non mais t'as pas finis tes conneries !! ON ne laisse PERSONNE derrière !! Pose ce MACHIN ET VIENS !

Ordonnais-je avec une telle intonation autoritaire que j'en fus la première étonnée... Je devrais aussi m'excuser, si j'y pense, mais ce n'était pas vraiment le bon moment pour s'étendre en politesse et continuer de tergiverser !

La neko sourit béatement: sa maitresse était contente de la voir... La neko en aurait sautillé de plaisir si la tension n'avait pas été a couper à la griffe.
La sauvageonne inclina la tête de coté quand la blondinette hurla sa série d'insultes... On voyait bien que la neko gravait les sons dans sa petite tête pour probablement les ressortir au moment le plus inopportun possible... Fumei, s’apercevant que l'objet que tenait le gros appartenait a la méchante neko. Elle gonfla ses joues avec une moue enfantine qui pouvait selon la personne, agacer au plus haut point ou faire fondre le cœur. Prise d'un élan de mesquinerie inédit dans son petit crâne. Elle sortit et s'attaqua à la grille d'évacuation menant dans les égout ou l'eau s'écoulait en masse a cause des pluies de l'hiver. Quand elle l'eut dégagée de la boue accumulée, la grille vint sans difficulté puisqu'elle n'était pas scélée afin de permettre aux employés municipaux d'agir au cas ou les canalisations se bloquaient. Puis elle revint et retira sans grande délicatesse l'explosif des mains de l'homme et, agacée le mena pour le laisser tomber dans la bouche d'égout ou elle toucha le cocktail de déjections et déchet propre a ce genre d'endroit avec un plouf satisfaisant bien que l'odeur fasse froncer le nez a la neko. Avec une bouille satisfaite et soulagée, elle pépia de sa petite voix flutée

Ah! Méchant neko plus trouve, ici! Eau fait roule!

Elle ne referma pas la grille et à la place, revint vers sa maîtresse... Si tout s'était déroulé normalement, la grande roue de la loterie serait en train de tourner, missy lui avait expliqué a sa manière ce qu'était une "poterie" la neko aurait bien aimé voir: Les choses qui tourne lui plaisaient et elle aimait leur courir après...
Se n'est seulement a ce moment qu'il lui vint a l'esprit qu'elle avait peut être fait une bêtise. Agir de manière mesquine lui avait apporté bien des problèmes au labo. Elle sentait presque la morsure des "bâtons-pique" sur ses cotes... Alors sa queue se mit a pendouiller piteusement, les oreilles basses et elle afficha un air de chat battu.

Moi fait désole...

Alors, qu'il avait une mémoire un peu flou de la nuit dernière et empestant l'herbe à chat c'est dans ce bac à ordure du Tsubasa Palace qu'Atsutane Mori se reposait jusqu'à ce que des humains le découvrent parmi les déchets, tard dans la nuit, lorsqu'ils étaient à terre depuis un bon moment déjà.

« Hey qu'est-ce que tu fais là sale sac à puce!

Atsu était vraiment pas d'humeur à négociés avec ces humains sans importance. Il crache et feule avec le sourire fier de les envoyer vers l'autre monde et ce avec plaisir. Il mord l'un à la gorge au sang et jusqu'à évanouissement s'en suive. Pour le deuxième, il lui saute dessus lui brisant le cou et décide de sortir de la ruelle comme si de rien n'était. Il se lèche les doigts avant de sortir :

« Mmmm ~ Du vin impure comme dessert, la suite?

Mais avant d'aller plus loin, il jugea bon de mettre sa tuque détendant et faisant disparaître ses oreilles sombres et sa queue s'enroule autour de sa taille. Passant désormais pour un adolescent qui aurait sans aucun doute sa place dans un asile ou un centre de désintoxication. En se baladant, le Neko déguisé entendis deux Nekos se battre. Il lève la tête les apercevant sur le toit il grimpe rapidement comme un rien comme il connait pas mal l'architecture d'un peu tout les immeubles environnants de Tokyo. Il les regarde avec confusion, miaulant bien fort :

« NYAAAAAAHHHH!!!!

Une fois leur attention, il rit leur disant :

« Pourquoi les démons consoeur et confrère de Mori font rage l'un contre l'autre? C'est aux dieux qu'on doit infliger notre feu pas entre famille.

Il soulève le chaton rose par le cou pour l'éloigner de la Neko le relâchant. Mori semblait intriguer par l'écharpe au sol il y goûte, mais cracha les poils roses dans l'immédiat :

« Jujube pas bon du tout...

Finalement, étant donné qu'il était entre Nekos, celui-ci libère sa queue noire et bougeait doucement plutôt de joyeuse humeure. Ainsi qu'il retire sa tuque libérant ses oreilles et entends un son très subtile parmi les cris, constant et électronique comme... UN DÉCOMPTE. Il ressentait maintenant le danger dans lequel il était, mais il ne panique pas et semble réfléchir sérieusement malgré ce sourire, qu'il ne serait décrocher de son visage, l'adolescent demande :

« Où se cache l'horloge?

Il se penche regardant en bas les humains détalé et son instinct lui dicte qu'il ne reste pas beaucoup de temps.

« Le sable s'écoule ~

Pour lui, l'amusement commencera à la fin de ce décompte et riait comme un dément pensant au danger qui les attendait.

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Madoka feula, puis retenta une deuxième fois de lui donner un coup de pied, puis stoppa son mouvement en entendant un miaulement. Elle tourna la tête tant bien que mal pour voir un espèce d'adolescent qui leur lança un discours confus. Il voulait quoi, au juste, celui là ? Elle avait déjà le chat guimauve sur le dos, et elle devait se débarrasser de la lèche cul des humains, avec le drogué, ça en ferait trop dans sa liste. Elle était peut-être pleine de rage, mais elle savait où s'étendaient ses limites.

Elle se sentit libérer de la poigne du néko rose et s'éloigna en feulant, oreilles dressées, ce qu'elle avait de fourrure sur la queue et les oreilles hérissées, prête à riposter à ses attaques, tandis que le nouveau taré était en train de massacrer ce qu'il restait du boa en le mâchouillant. Elle reporta trois secondes son attention sur lui, voyant une queue sortir de ses vêtements. Pas surprenant qu'il soit un néko, il avait un comportement qui n'était pas dans les normes humaines.

Le nouveau néko demanda ensuite des nouvelles à propos d'une horloge. Quoi, il se baladait avec une horloge, en plus ? Madoka observa le néko, qui maintenant regardait le grand hôtel avec intérêt, dans lequel on entendait toujours le boucan que produisait les humains paniqués.

« Le sable s'écoule ~

C'est à cet instant que Madoka compris qu'il avait remarqué la présence de la bombe dans le Tsubasa Palace. Il n'était pas aussi perdu que ça, finalement. Il avait même plus d'esprit que l'autre chat bonbon. La néko sourit en entendant le rire fou de son congénère.

- C'est ma bombe, dit-elle fièrement.Et ça aurait pu être encore plus beau si quelques gens ne se seraient pas posés en travers de mon chemin...

Elle se tourna une nouvelle fois vers le néko rose, et lui jeta un regard meurtrier en découvrant ses crocs.

Bijour je m'incruste un peu en retard :$

Cela ne faisait que quelques jours que Riva était revenue à Tokyo et déjà elle bouillait intérieurement de revenir à sa vie trépidante de journaliste. Dans le journal elle avait vu une annonce sur une grande loterie qui permettait de gagner des séjours sur une île paradisiaque... La perfection ! Enfin, elle revenait de graaaandes vacances mais ce n'était pas pour lui déplaire, l'idée de se la couler douce dans un hamac, la paille d'un grand planteur au bec et les lunettes et le chapeau lascivement mis. Le seul problème c'est qu'elle était en retard, comme très souvent. Oh pas forcément de beaucoup, mais ça pouvait bien lui porter préjudice !

En arrivant dans le parking souterrain, Rivanon sauta sur sa moto, mit son casque et fonça vers le Tsubasa Palace pour le tirage au sort. Elle priait intérieurement pour qu'il n'ait pas été fait en son absence et qu'elle ait tout de même gagner un prix !

Puisque c'était une place luxueuse, la jeune femme s'était habillée de manière "classe" et en arrivant au Tsubasa, elle se rendit compte qu'elle avait bien fait... La décoration était tout simplement magnifique, la nourriture la rendait aveugle tellement elle était belle (mais était-elle aussi bonne ? ...) Quant à l'ambiance elle était pour le moins... Electrique. L'Ecossaise était pourtant habituée aux fêtes qui tournent mal dans son pays humide, mais là, on aurait dit que des montagnes de Pikachu s'étaient réunies ici ! Ou juste des Nekos avides de mettre un peu d'ambiance. D'un coup d'oeil elle repéra un être plutôt calme et discret, une tête connue de la ville puisqu'il était neko hunter. Emmett Salinger, de son petit nom, sirotait une flûte de champagne en furetant près de l'estrade mise en place pour le tirage au sort. Passant non loin du buffet, Riva chipa une assiette de petits fours et une flûte et se dirigea vers le jeune homme. Elle faisait comme si elle n'était pas du tout arrivée en retard...

- Je vois qu'on profite de tout ce joyeux bazar ! Le tirage au sort n'a pas été fait apparemment...

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La vie au Japon était diamétralement opposé à la vie en Angleterre. Extravagance et fébrilité semblait être le quotidien de ces nippons infatigables. C'est pourquoi le jeune londonien commençait à prendre l'habitude à ne plus prêter trop d'attention au chaos ambiant qui régnait sans cesse dans Tokyo. Ce soir là, Emmett ne s'était même pas aperçu qu'une bombe - une véritable bombe, de la race de celle qui explosent en semant la mort et la douleur - avait été posé par une neko rebelle dans cette splendide salle de réception. Un comble pour un neko hunter ! L'appât du gain le perdra sûrement un jour... Au lieu d'essayer de sauver ses miches comme tout le monde, le voilà qui sirote du champagne - oui mais du champagne haut de gamme ! - en cherchant des billets de loterie qui lui permettrait peut-être de gagner un voyage. Futile n'est-ce pas ?

C'est alors qu'une douce voix féminine se fit entendre dans son dos, sous-entendant qu'il profitait du désordre à des fins personnelles et égoïstes. Ce qui était indubitablement le cas. Emmett se retourna nonchalamment, un sourire faussement innocent aux lèvres. Il détailla rapidement la jeune femme de son regard sombre et en conclut qu'il s'agissait d'une journaliste, émigré comme lui dans l'Archipel du Soleil Levant. Combo jolie + jeune + venant du Royaume-Uni = Emmett en mode agréable - chose rare s'il en est ! Hop on s'adapte à la situation : sourire charmeur et nouvelle flute de champagne tendue d'une main serviable.

Emmett commença sur un ton enjoué :

" Il devait y avoir une distribution de billet, mais les organiseurs comme la plupart des convives sont partis précipitamment. Alors... je me suis dis que je ferai la distribution moi-même ! "

Puis, il se pencha sur Rivanon, conspirateur, et lui chuchota près de l'oreille :

" Si vous m'aidez à trouver les billets, je vous en donnerais beaucoup plus qu'aux autres... "

Après un clin d'oeil appuyé, il se redressa avec un large mouvement du bras pour désigner la salle quasiment vide.

" De toute façon il ne reste presque plus que vous et moi. "

HS : Beuh ce rp perdu bêtement...

Tout en s'approchant du neko hunter, Riva avait continué d'observer son environnement et en entrant, elle ne s'était pas rendue compte que la bombe posée sous le buffet en était bien une réelle, et non un jouet apporté par un enfant ou un neko apprivoisé. Finalement, ce qui ne devait être qu'une petite sortie agréable pour elle se révélait en fait une source ~~de revenus~~ d'inspiration pour un nouvel article à sortir, elle qui s'intéressait tant aux nekos, qu'ils soient apprivoisés ou rebelles. Quand la voix du chasseur d'hybride la tira de son observation, elle lui rendit son sourire et se prit même à rire devant sa justification.

« On n'est jamais mieux servi que par soi-même, autant se servir ! Enfin, si nous explosons tous, ils ne servirons plus à rien. Adieu, Ô île paradisiaque... »

Bizarrement, elle n'était pas plus effrayée que ça. Le nombre de fois où la jeune femme aux cheveux roses avait échappé à la mort, l'emprisonnement ou l'enlèvement (qui conduisait souvent à la mort en fait) ne se comptaient plus sur les doigts des deux mains, elle finissait par avoir l'habitude... Riva rentra dans le jeu d'Emmett lorsqu'il se pencha vers elle d'un air de comploteur, ce qui lui arracha un petit sourire en coin.

« Les gens cherchent à sauver leur peau, quoi de plus normal ? Regardez sous la table, généralement les hôtesses ne sont pas bien fines... Nous gagnerons peut-être nos places en première classe pour une superbe île, que demander de mieux ? »

/ À part rester en vie bien sûr /

Quelles terribles pensées avaient Rivanon, mais c'était légitime après tout. Même si elle ne le montrait pas, car elle s'évertuait à ne rien laisser paraître, la jeune femme n'en était pas moins tendue.

La garce ! Elle m'avait frappé... là où ça ne se faisait pas quoi ! Perclus de douleur, je restais un moment à juste la tenir en feulant, ignorant l'autre matou puant l'herbe à chat qui se pointait. Je m'apprêtais à gifler la folle, mais celui que j'avais ignoré, à tort, m'attrapa la gorge pour nous séparer. Dès que mes pieds retouchèrent terre, je bondissais en arrière en feulant,les écoutant raconter leurs inepties sans intérêt. Jusqu'à ce que je comprennes. Une bombe !!? Mais ils étaient encore plus tarés que je le pensais ! Le Tsubasa était un endroit si magique ! Tellement de gens richissimes et pas tout à fait net à détrousser ! Et puis il y avait pas mal de nekos là dedans : nekos de l'assistance, nekos de service, nekos travaillant au tsubasa, nekos stockés là pour les ventes aux enchères, nekos enfermés dans les chambres de l'hôtel....

- Je me disais que t'était tarée, mais en fait tu l'es encore plus que je ne le croyais !

Je m'approchais du bord de l'immeuble, non sans cette fois, garder un oeil, et surtout une oreille, sur mes semblables. Je regardais vers en bas, certains humains étaient sortis, mais pas tous. Et en dehors de la salle de réception, le reste du bâtiment semblait couler des jours paisibles, ignorant le drame qui se produirait peut-être.

- Tu as prévu de faire sauter combien de nekos ? 10 ? 50 ? A vu de nez, mais il faut bien avouer que je n'ai pas visité l'hôtel dans ces moindres recoins et encore moins aux heures de pointe, tu dois bien en avoir une trentaine, rien que dans ceux qui s'occupent des chambres. Probablement une dizaine dans des cages la dernière fois. Au moins il risque pas de se faire la malle tu me diras !

Je m'étirais et lançait à la folle un regard moqueur. Ahh ces rebelles plein de bons sentiments, qui veulent changer le monde... mais qui en oublient le prix !

- En tout cas, moi je suis bien content d'avoir joué avec la petite chatte ! Au moins je serais pas dedans au moment du grand boum !

J'avais mimé le boum de mes mains de manière exagéré ! Je restais un instant à regarder le matou fou qui disait n'importe quoi.

- Je suppose que tu n'as pas d'herbes à chat à partager avec nous toi, si ?

Dernière édition par Atsutane Mori le Ven 31 Jan 2014 - 20:56, édité 1 fois

Atsutane Mori se retourne voyant que la jeune Neko semblait sourire à sa compréhension de la situation. Il rit :

« Oui... un très beau cadeau pour les dieux.

Mais c'est alors que son confrère indigné pris la parole :

« Je me disais que t'était tarée, mais en fait tu l'es encore plus que je ne le croyais ! Tu as prévu de faire sauter combien de nekos ? 10 ? 50 ? A vu de nez, mais il faut bien avouer que je n'ai pas visité l'hôtel dans ces moindres recoins et encore moins aux heures de pointe, tu dois bien en avoir une trentaine, rien que dans ceux qui s'occupent des chambres. Probablement une dizaine dans des cages la dernière fois. Au moins il risque pas de se faire la malle tu me diras ! En tout cas, moi je suis bien content d'avoir joué avec la petite chatte ! Au moins je serais pas dedans au moment du grand boum !

Ses paroles le touche. Intriguer par ce dernier, Atsutane le regarde se déplacer à ses côtés sa queue noire agitée, fouette l'air et c'est en ricanant légèrement qu'il dit :

« Quel gâchis, mais Mori-san ne prévois pas de voyage pour nous les démons, pas tant qu'on vaincra nos êtres suprême. Si ton vent chantonnant agité est réel, il ne faut pas gaspiller un grain de plus! Tic tac! tic tac! Les autres iront bien, trouvons les condamnés!

Bien sûr Mori parlais de ceux qui font leur service, malgré les ordres leur instinct de survie les pousserons à désobéir. Le Neko fou regarde furtivement et aperçoit un balcon, tout près. Le jeune Neko se lève prend la main de la chatonne. Il s'approche si soudainement le Neko mâle de si près et de manière imprévisible prenant sa main et pour répondre à sa question vaguement :

« Dépêchons! Pas de sable pour plante à paradis!

Il saute et atterrit au balcon le plus près et atterrit avec habileté se fichant éperdument de leurs cris ou prestations. Il les relâches. Puis cette étrange personnage enfile ses gants de cuirs avec des griffes ascérées faites d'acier qui était tantôt accrocher à sa taille. Avec cet outil il n'eut aucun mal pour briser la porte de vitre et s'infiltrer dans l'hôtel. Durant le sauvetage, il semblait si amuser qu'il ne pu s'empêcher de rire :

« Hihihihi! C'est comme jouer à chat contre le sablier ~

Il rit encore, mais ne perds pas de temps. À chaque cages qu'il croisait, il brise le cadenas libérant quelques cages et se fiait à son nez. Des minutes s'écoulèrent et bientôt s'ils ne se dépêchent pas de tous les trouver ce sera la fin de la partie pour les Nekos restants et pour eux.

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La néko feula en écoutant le néko rose lui faire la morale. Mais on s'en fichait, des nékos domestiques ! Ils n'étaient que des pathétiques choses au cerveau lobotomisé ! Madoka avait toujours la folle envie de les gifler lorsqu'elle les croisait en ville, quand elle se déguisait en néko domestique pour passer inaperçu. D'ailleurs, même se déguiser la dégoûter ! Si elle avait encore l'écharpe rose en bon état dans les griffes, elle l'aurait bailloner une bonne fois pour toute !

Elle le regarda encore avec méfiance, prête à lui fermer sa gueule avec une bonne droite bien placée, quand elle sentit un contact au niveau de la main. Sa fourrure se hérissa de nouveau et la néko femelle vit de nouveau rouge écarlate.

-Me touche pas, toi ! Cria-t-elle à l'autre néko chelou qu'elle avait oublié de surveiller.

Il prit la main de l'autre néko rose bonbon et les tira avec lui vers un balcon du grand hôtel. Elle cracha de colère sur le sol, songeant que tous ses plans tournaient à du grand n'importe quoi. Les toilettes pour humains auraient du être l'emplacement de cette fichue bombe, pas la salle de réception. Et ce néko rose bonbon, ou cette petite chatte n'auraient jamais du se poser en travers de son chemin. Tout allait de travers...

Le néko shooté enfila des gants bizarres munies de griffes puis brisa la fenêtre du balcon pour libérer les nékos en cages. Le néko fou et drogué bon samaritain. On aurait presque dit le nom d'un film comique. Le premier néko domestique sortit de sa cage, puis regarda ses trois congénères avec peur et gratitude. Il se glissa par le balcon et disparut dans la nuit. Ca rappela à Madoka qu'elle avait aussi été une néko domestique par le passé, et que si sa maîtresse n'aurait pas été assassinée un an auparavant, elle aurait pu être dans cet hôtel. Merde, merde, merde, ça l'énervait mais elle restera toujours une ex néko domestique.

Elle sortit les griffes, puis se glissa dans le couloir de l'étage, surveillant les alentours pendant que le néko drogué libérait les autres nékos. Le temps passait, inexorablement, et la bombe allait bientôt sauter. Elle aperçu un réveil, dans une chambre vide, et jeta un coup d'oeil sur l'heure.

-La bombe va exploser dans 20 secondes ! Cria-t-elle en sortant de la pièce.

Plus de temps à perdre, il fallait filer d'ici en vitesse.

La bombe roulait maintenant dans les égouts, prête a exploser ou bien, le mécanisme serait abimé par les déjections ambiantes... Mais la neko ne pouvait bien évidement pas savoir ça. Pour elle la bombe était celle qui devait sauter sur l'autre dans le jeux. En revanche, elle se rendit compte que personne ne la grondait, en fait personne ne s'était soucié d'une neko faisant disparaitre le sac d'une autre neko dans les égouts... Sa queue remonta en point d'intérrogation et ses oreilles se redressèrent. L'une droite, l'autre horizontale. Le gros et sa maitresse n'avaient pas vraiment réagis après la gifle, la seule raison pour laquelle elle avait réussi a arracher le sac de la vilaine neko sans forcer...
D'ailleurs est ce quel était toujours en haut?
Elle sursauta presque en entendant le bruit d'une vitre se briser... Aussitôt, elle se ré-herrissa

Vilain neko! Elle descend...

Elle joua des narines mais vraiment elle était trop loin pour sentir autre chose que les petits fours aux anchois... Elle regarda vers le haut puis les anchois... C'est sur c'était vraiment un choix difficile. Au milieu de ça, il y avait une odeur nouvelle, ses yeux se posèrent avec curiosité sur la journaliste... Occupée en compagnie du type pas agréable a bourrer leur poches de papier. A ses parole la sauvageonne ne put s'empêcher de regarder sous les tables mais elle n'y trouva qu'un cailloux brillant accroché sur un fil doré... La sauvageonne la glissa dans sa poche de laquelle elle sortit le donut que celle ci lui avait donné dans un mouvement si fluide qu'on aurait cru qu'elle avait juste sortit la friandise... Friandise qu'elle se mit a mâchonner.

La minette n'avait pas appréciée les vérités que je lui avais balancé au visage... C'était bien le but ! Par contre, cela eut un effet assez inattendu pour le matou un peu fêlé : il n'avait apparemment pas compris toute la subtilité de mes propos et l'ironie et la moquerie qu'ils contenaient ! Après avoir tenu un long discours pas vraiment clair et attrapé l'autre idiote, il me choppa la main et m'entraina sans que je puisse résister. N'étant pas suicidaire, je suivis son mouvement, évitant ainsi de risquer de chuter quelques petits étages plus bas, avec ou sans mes convives. Je feulais tout naturellement mon désaccord.
J'ai horreur qu'on ne me demande pas mon avis. Je lui aurais sauté à la gorge pour le lui faire comprendre, mais je décidais qu'il n'en valait pas la peine. Ses gants aux lames aiguisés n'étaient évidemment pour rien dans cette décision mûrement réfléchi !

Je regardais les deux fous entrer dans le palace en fronçant les sourcils.

- Faut vraiment arrêter l'herbe à chats les amis...

Je n'avais pas l'intention, ni de risquer de rester et de sauter avec ceux que je cambriolais la veille, ni d'apparaitre sur un video surveillance avec ces deux loustics alors qu'une bombe allait sauter. Je criais assez fort pour qu'il m'entende.

- Je suis désolé, mais j ne vais pas être en mesure de participer à votre petite sauterie ! Au déplaisir de vous revoir !

Je quittais le balcon, me laissant glisser vers la rue, bien décidé à déguerpir... tant pis pour le voyage ! Passant à proximité de la fenêtre de la réception, la voix de la petite chatte avec qui j'avais jouais me fit m'arrêter. Je n'étais pas un sentimental... mais bon, je pouvais bien m'arrêter une toute petite seconde.

- Ca va faire BOUM minette ! ne reste pas ici !

J'avais parlé aussi fort que je pensais nécessaire pour qu'elle m'entende, mais pas plus. Peut-être quelques humains m'avaient-ils entendu aussi ? Sans importance ! Je laissais un instant ma queue rose ondulée à la fenêtre pour l'informer de mon identité.

Sujet: Re: [SPEED-EVENT] La grande loterie ! Jeu 2 Jan 2014 - 21:46

[HJ: Sorry pour le mauvais compte, c'est réparé maintenant]
La sauvageonne était de plus en plus agitée la vilaine neko déscendait, mais elle lui avait joué un tour parce que son sac n'était déjà plus là... Et sa maîtresse qui semblait ne plus vouloir bouger! Elle couina de plus belle, exaspérée

Miiiiisssyyyy dangeer!

Elle fut interrompue par le neko rose...

Boum? Quoi ça est? Pas mot connait?

Elle se maintenait a une distance du neko rose, comme si elle se trouvait face a un prédateur...

Toi sait? moi fait tour vilain neko! A fait venge, pas peut elle trouve elle sac maintenant...
Bien cache!

Elle en jubilait presque, mais ses yeux se posèrent sur ladite neko... Elle ferma sa bouche et se hérissa

Sujet: Re: [SPEED-EVENT] La grande loterie ! Ven 17 Jan 2014 - 23:44

Finalement, l'heure était plus grave que Rivanon ne l'avait pensé. Il y avait bel et bien une bombe, et non un jouet comme elle l'avait cru au début. Super. Et maintenant ? Elle regarda le buffet avec des yeux pleins de larmes, puis les billets qu'ils venaient de trouver, Emmett Salinger et elle, puis le regarda lui. Elle ignorait s'il avait pris en compte la gravité de la situation et tant pis pour ce qu'il dirait, la jeune femme embarqua les tickets de loterie (on ne savait jamais, il y aurait peut-être un tirage plus tard comme dédommagement alors autant en tirer profit) et prit fermement le poignet du neko hunter. Puis se ravisa. Il voudrait peut-être jouer les héros et désamorcer la bombe qui était partie vers d'autres égouts semblait-il. Avant de partir, elle lui fit un sourire de manière théâtrale et parla.

« J'espère que nous nous reverrons à l'extérieur, sinon adieu, cher Emmett. Ce fut un plaisir de chercher ces tickets avec vous ! »

Ayant dit ces derniers mots, Riva attrapa les pans de sa robe et se dirigea rapidement vers la sortie. Cette soirée avait été plutôt courte puisqu'elle était arrivée un peu en retard, mais intense ! Jusqu'à son arrivée dehors, elle garda son sang-froid, se moquant un peu de toutes ces mijorées qui criaient comme des truies qu'on égorgeait. Mais une fois à l'air libre, elle ne put s'empêcher de s'asseoir sur un banc de pierre sculptée. Elle manquait cruellement d'entraînement, depuis qu'elle était revenue d'Ecosse...

Nombre de messages : 2986

Bon ok. Emmett avait peut-être légèrement mal évalué la situation. Une bombe prête à exploser, et même les nekos l'avaient compris. Dans leur esprit primaire ils paillaient des "boum" et autres onomatopées enfantines... Le chasseur leur jeta un regard glacial, frustré de ne pouvoir passer ses nerfs en leur tapant dessus : une jeune humaine les accompagnait !

Mais lorsque la belle journaliste lui saisit le poignet, il radoucit son visage en clin d’œil. Visiblement effrayée, elle préféra décamper dehors. Décidément ça n'était pas son jour de chance : toute ses proie lui échappaient !

Sauf... les billets ! Rivanon en avait embarqué un bon tas, la coquine, mais il en restait pas mal. Sans aucune hésitation, le jeune anglais continua de se remplir les poches, faisant fit des derniers convives qui quittaient les lieux précipitamment. Bientôt il serait seul dans cette immense pièce, seul avec des tickets de loterie et une bombe dans les alentours.

Allez encore quelques tickets...

Damned ! Plus de places dans les poches ! Poches de devant, de derrière, intérieures... toutes pleines et débordantes de bouts de papiers colorés ! Il aurait du venir avec un gilet de chasseur sous son veston chic.

Maudissant sa négligence, Emmett se résigna à ENFIN quitter la salle dont la destruction était imminente. Qui sait, peut-être retrouverait-il la charmante journaliste à l'extérieur ?

Sujet: Re: [SPEED-EVENT] La grande loterie ! Sam 18 Jan 2014 - 13:59

« E-excusez-moi mes demoiselles... J-j'ai cédé à la panique, mais cela va mieux... Comme le disait Buzz l'éclair... »

NO ONE GETS LEFT BEHIND

« Douce amie, où avez-vous placé la bombe ? Serions-nous en sécurité si nous quittions la réception ? »

« Gente demoiselle, comment vous sentez-vous ? La bombe était dans la salle de réception il y a cinq minutes en arrière et désormais, j'ignore où elle se trouve... Ce n'est peut-être pas prudent de rester devant le Tsubasa Palace, vous devriez fuir plus loin... Je vais tenter de contacter la police ! »

Sujet: Re: [SPEED-EVENT] La grande loterie ! Sam 18 Jan 2014 - 17:05

Riva observait les gens qui sortaient rapidement du Tsubasa Palace. Les femmes échevelées, qui hurlaient qu'elles allaient mourir la faisait sourire. Les hommes qui fuyaient la queue entre les pattes aussi. Elle aussi avait fui, mais pas en hurlant de cette manière ! Avec dignité, avec classe, avec tout ce que les mondanités pouvaient apporter à la jeune femme, qui pourtant détestait ça. Elle se reposa le temps de reprendre sa respiration normale, le temps que son pouls ne se calme et une fois cela fait, la journaliste reprit en main son propre état. Elle ouvrit son sac et sourit. Au lieu de son calepin, un tas informe de papiers était posé là, ce qui lui fit penser au neko hunter. Etait-il sorti déjà ? Elle l'espérait, pour au moins le revoir et le remercier pour le petit moment passé dans le Tsubasa Palace.

Mais elle se reprit rapidement et sortit ce qu'elle cherchait depuis le début : l'arme du journaliste, son bloc-notes. Sa profession actuelle était journaliste d'investigation, cela ne l'empêchait pas de faire des billets d'humeur ou des articles en free-lance pour des journaux quotidiens. Et la deadline du plus grand canard n'était pas encore passée. Riva avait encore le temps d'écrire ce qui ferait peut-être la une demain. Un attentat à la bombe pour la grande loterie ! Elle se mit à peine à écrire qu'une présence se fit sentir à côté d'elle.

« Bonsoir mon cher ! Nous sommes à bonne distance pour admirer le spectacle non ? Enfin, personnellement, mon métier m'interdit de partir trop loin. Mais vous êtes l'homme qui s'est fait assommé non ?! Je suis contente que vous soyez réveillé et en vie. »

Si la bombe risquait d'exploser, autant rester à distance convenable pour ne pas se faire souffler mais assez près pour pouvoir prendre de bonnes photographies. Riva sortit son appareil en attendant le "feu d'artifice". Et en essayant de chercher du regard son camarade de vol de tickets de loterie.

Sujet: Re: [SPEED-EVENT] La grande loterie ! Dim 19 Jan 2014 - 9:47

Après avoir aperçu la bombe, tout ce qui se déroula sembla totalement irréel pour Motoo. Le gros type hurlant avait soudainement pris la bombe en héros, le laissant complètement pantois. Il se contenta d'abord de passer sa main sur son visage en se demandant si l'homme n'était pas en plein délire psychotique, provoqué par la terreur. Avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit, Missy giflait l'homme avec le même caractère explosif et empathique qu'avait sa mère pour le ramener à la raison. Et avant que qui que ce soit ne puisse réagir la drôle de neko qui accompagnait la jeune fille avait arraché la bombe du gros type en plein délire pour l'emmener...on ne sait où. Cette hybride tenait des propos incompréhensible et Motoo ne put s'empêcher, malgré la situation, de penser qu'elle n'était pas bien fini et que de tel neko ne devrait pas se trouver en circulation.
Avant qu'il ne se concentre à nouveau sur la réalité, le gros type se posait en parfait antihéros, menant la foule vers l'extérieur. Le scientifique soupira, et suivi le mouvement, et surtout Missy. Quelque chose le poussait à rester à proximité, au moins jusqu'à ce qu'il soit sûr qu'elle soit en sécurité.

Ils auraient pu être passablement en sécurité comme le pensait la journaliste, si la bombe s'était encore trouvé dans la salle de réception. Cependant, ce n'était plus le cas : la petite neko de Missy l'avait jeté dans les égouts. La bombe avait bien suivi le cours de l'eau quelques mètres, avant de se retrouver coincé sur un mélange d'excréments, de serviettes hygiéniques, de rouleaux de papier toilette, de reste de repas divers, qui semblait faire le bonheur des rats qui se trouvaient là et qui restèrent intrigués devant la chose qui tictaquer. Comme si elle s'amusait, la bombe avait semblé attendre que tout le monde sorte et se trouve à nouveau à proximité d'elle pour exploser.

Une détonation se fit entendre, alors que le macadam du trottoir et de la rue s'affaissa en se morcellant, ses fondations détruites par l'explosion. Motoo, qui était resté à proximité de Missy, l'attrapa et la cala contre lui pour la protéger contre d'éventuels projections, alors même qu'ils chutaient tout deux au milieu de restes du trottoir. Cela avait été un réflexe plus que tout autre chose. Protéger Missy, protéger la fille de son amie.

[HS : fallait pas sortir du Tsubasa ! Non mais ! xD]

Nombre de messages : 646

Encore vingt secondes.... Vingt secondes seulement, et la bombe explosera ! Madoka se tourna vers l'autre néko taré qui continuait de libérer les autres nékos. Avait-il au moins entendu que ça allait sauter ? Quant à l'autre haribo rose, il était déjà parti, prenant ses jambes à son cou comme le lâche qu'il était. Et voilà, maintenant, elle regardait bêtement devant elle, fourrure hérissée, ne sachant pas s'il fallait se charger de la petite chatte qui lui avait tout gâché, ou de partir comme des gens censés.

La première chose qu'elle fit fut de descendre les escaliers. Chose stupide à faire, pourtant elle se précipita et dévala les marches. Lorsqu'elle arriva à la plus haute marche de la pièce, elle vit que les humains, toujours en panique, partaient en courant et quittaient le Palace. Elle avait été seule à faire ce plan. Elle aurait du unir avec elle d'autres nékos, histoire de mieux programmer les choses. Elle vit, du coin de l'oeil, la petite néko qui la fixait avec un air menaçant.

-Tu ne perds rien pour attendre...Murmura Madoka avant de remonter les escaliers.

Il ne restait qu'une poignée de seconde. Elle couru à toute vitesse et aperçue en chemin le néko fou qui comprenait enfin qu'il fallait filer. Elle profita de ce moment pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle attrapa en chemin le bras d'un néko domestique fuyant, et couru comme un buffle vers le néko shooté qui était au balcon.

Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un.

-CA VA PETEEEER ! Cria-t-elle en poussant le néko par le balcon.

Elle entendit l'explosion au point de lui boucher les tympans. Elle se sentit valser dans les airs, et elle ne savait pas trop comment, quand elle ouvrit les yeux, elle se retrouva coincer dans les feuilles d'un grand arbre. Elle trouva accroché à une branche le dernier néko domestique fuyard qui pleurait à chaude larme -la terreur de sa vie - et un coup d'oeil plus bas lui permis d'apercevoir le néko taré en un seul morceau.

-Vous allez bien ?Demanda-t-elle en se grattant une oreille. Elle allait finir cette sale nuit avec des bleus.

» [SPEED-EVENT 1] [FINI] La grande loterie !
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